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les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jean Duhaldeborde
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © archive Echappement
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
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les damnés de la terre. © Robert Ollivier
les damnés de la terre. © Télécimes

Les paroles s’envolent, les écrits demeurent.

Les Damnés de la Terre vous propose de nous souvenir, ou de découvrir le monde des rallyes tout terrain à ses débuts jusqu’à 2020 : une remontée dans le temps forte en émotions, à l'odeur de terre brulée sur les pots d'échappement et d'huile de moteur... Laissez-vous guider dans une discipline française trop méconnue qui ne vous laisserai pas indifférent. 

N’hésitez pas à visionner cette vidéo de présentation du premier tome. Cela vous donnera une idée du produit et du contenu; pour plus de renseignements, appelez moi au 0750971684 je me ferai un plaisir d’échanger.  

Ils donnent leurs avis : 

 Michel Morelli, auteur de plusieurs livres traitant des rallyes mondiaux et français 

 Pierre Pagani, ancien directeur en chef d’Echappement, grâce à un article paru sur Auto Hebdo en 2017

Avis Michel Morelli -journaliste spécialisé rallyes mondiaux

avis Pierre Pagani-Auto Hebdo

 

Fabrice Rivet

Fabrice Rivet - Les Damnés de la Terre - © Christophe Darracq
Fabrice Rivet - Les Damnés de la Terre - © Christophe Darracq

Extrait issu des 4 pages consacrées au pilote (tome II)

Septembre 2020, c’est la rentrée suite à six mois d’interruption inédite de rallyes (Pandémie virale du Covid). Le soleil enflamme la caravane du championnat en offrant ses rayons les plus ardents. A l’ombre de son camion d’assistance, je rencontre Fabrice Rivet. Ça tombe bien, il est homme à apprécier les endroits plutôt en retrait. 

30 ans de présence sur le championnat en tant que pilote/constructeur, si vous deviez résumer cette période en quelques mots ? 

30 ans de bons moments à exprimer et exploiter mon « savoir-faire ». 30 ans à construire des autos avec une grosse liberté de conception (vice champion de France sur un proto « maison » en 1988, bien entendu marquées par plusieurs étapes d’évolutions. Est-ce un bien ou un mal ? Faut-il regretter la période d’avant ? En tant que constructeur, je ne le pense pas malgré la répercussion sur des investissements financiers plus conséquents qui en découlent. 
 

Vous avez connu la discipline avec ses hauts (fin des années 80) et ses bas (milieu des années 90). Avez-vous envisagé un jour de vous en éloigner par lassitude, par inquiétude ou pour d’autres raisons ?  

Les années 90 ont débouché sur une période de règlementation technique plus restreinte dans les organes de sécurité qui ont bloqué nombre de concurrents. Nous, constructeurs, avons dû faire le dos rond. J’ai patienté car la liberté professionnelle que j’exerce depuis 1988 ne s’achète pas. Après, d’autres disciplines parallèles m’attirent comme le VH en rallye asphalte.

Parlez-moi du proto 206 !

C’est la voiture la plus belle, la plus aboutie de ma carrière. Celle qui m’a le plus résisté tellement j’ai bataillé. Je suis parti de l’Opel du Trophée Andros conduite par Dayraut et Muller découverte. Bien rentré dans ce concept unique en tout terrain, je me suis aperçu que je ne pouvais plus faire marche arrière afin de revenir au traditionnel. Projet très long (quatre années), très dur, autant physiquement que psychologiquement. La 206 était efficace à son époque. Technologiquement un régal mais complexe à mettre au point. Le souci principal fut le lieu d’implantation des éléments mécaniques avec le choix de l’imposant BMW 3 litres. L’évacuation des calories a torturé mes méninges. Complexe à la maintenance et en course (accessibilité quasi nulle).
Elle était extraordinaire à piloter. Si je pouvais refaire cette auto avec les trains roulant plus évolués qu’on sait faire aujourd’hui, le produit fini serait quelque chose de fabuleux. 


 

Le Baboulin

les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat

Si, un jour, vous passez par Grenoble, venez me voir, je vous emmènerai faire un tour dans la montagne avec mon buggy...

Paroles de René Baboulin 

 

Lorsque la mode du dune buggy imaginé par 1300 ou 1500) développant une cinquantaine de Bruce Meyers en 1964 apparait en France en 1968, chevaux, le pneu fait un tabac sur tout le territoire. quelques visionnaires s’engouffrent dans la brèche Il est vrai que ses énormes crampons mordent dans la créée par ce nouveau concept porté par l’idéologie terre comme une chaine.
florissante de libertés sans limite. Parmi eux, René Fanatique de rallyes TT dans lesquels il s’amuse Baboulin. La réussite du Bab le propulse référence à bord de son buggy, il commercialise ses produits nationale de constructeur de buggies deux roues mais aide aussi des clients en offrant gracieusement, motrices immatriculés sur base VW. soit des châssis, soit ses pneus magiques (le dernier

La robustesse de l’engin et le plaisir à s’en servir, à en profiter sera Eric Briavoine, champion de vont lui imposer un rythme de travail soutenu dès France sur la saison 1988). Deux pilotes, Jean- 1968. D’une haute garde au sol, le bab buggy est Claude Briavoine et Jean-Pierre Bellanger placeront prévu pour affronter les rudesses d’une utilisation la marque grenobloise à la première place sur les sur tous les terrains. En l’espace de dix ans, plus de saisons 1974 (coupe) et 1975 (championnat).
1000 voitures verront le jour !

Se distinguant des passants avec ses couleurs unies bleu, blanc, vert ou jaune, l’auto connaitra le succès en bleu-blanc et rouge.

Pour René, la compétition, c’est le piment de la vie! Ancien coureur cycliste, il délaisse les courses de côte pour se lancer dans les rallyes tout-terrain avec... un Bab bien entendu ! Bien que vainqueur aux rallyes des Crêtes 1970, 1971 et de Chamrousse 1971, son hyper activité le pousse à imaginer des accessoires qui bonifieront son auto et celles de ses clients. Les pneus neige utilisés ne sont pas assez agressifs et pas question d’ajouter des chaines inesthétiques sur le train arrière! En 1973, il sculpte dans un pain d’aluminium un pneu avec des godets. Le moule validé préfigure une future fabrication de ce qui sera appelé pneu Bab Cross en 205/16 pour l’arrière et en 185/15 pour l’avant montés sur des jantes « maison » Baboulin nid d’abeille Delta Mics. Très étroit pour ne pas nuire aux moteurs Volkswagen de série (1200,

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Match à quatre : Challenge 2 roues motrices, saison 2012

Jérôme Hélin dit « la Guêpe"
Jérôme Hélin dit « la Guêpe"
François Cazalet. ©Fane
François Cazalet. ©Fane

Extrait issu des 4 pages concernant cet article

Equipage Damien Pocheluberry/Frédéric Lange, Fouquet 2000 Honda. Champion de France avec 147 points (7classés/9 départs de rallye) 

 

« Venant de perdre la tête du championnat un mois avant suite à une casse moteur, un coup dur pour l'équipe, le moral et le budget ; je dois impérativement gagner la dernière épreuve en Normandie ! Dans le rôle d’arbitre sans aucune prétention pour le titre, François Cazalet s’est élancé en véritable électron libre le couteau entre les dents. Obligé de m’employer à fond, nous avons joué à toi, à moi, suivis comme nos ombres par Nicolas et Jérôme. Au départ de la dernière spéciale, mon avance s'est réduite à 0,6 seconde. J'ai tout donné (4ème temps absolu) parce que j’étais persuadé que François n'allait rien lâcher. Plusieurs flashs reviennent 10 ans après : Attendre l’arrivée du fouquet noir dans un silence pesant au point stop… Une fois arrivé, je revois Louis Dronde me demander : "Tu as fait 7’16 ?" "Oui" ce à quoi il me répond : "Ils ont explosé un 7’14 !"… Black-out total ! Le trou noir ! .......

 

Equipage Nicolas Larroquet /Stéphane Cassagne, Rivet 2000 Renault ; 2ème avec 145 points (6/9 rallyes) 

Fort de quatre titres en deux roues motrices, Nicolas alias « La Roquette » représentait la cible parfaite pour ses challengers. « Pour la première fois, je devais contenir trois lièvres aux dents longues qui voulaient ma peau. (rires…). De mon côté, j’ai vu la vie trop belle au Gatinais en abandonnant pour un maitre-cylindre bloqué par la boue, la tête certainement tournée vers le soleil des vacances la semaine suivante à l’Ile Maurice. Je n’ai pas senti le danger grâce aux points d’avance pris en début de saison. Si au Gers, j’arrive à sauver ma première place in extremis face à Cazalet, j’échoue sur les terres de mon copilote orthézien le mois suivant face à Poche qui sortira le grand jeu le dimanche (1,7s de perdue en moyenne au km sur la journée face à Manu Castan vainqueur du rallye). Phénoménal pour un 2RM !

 

....Suite avec Jérôme Hélin puis François Cazalet

Georges Lansac, lanceur de projets

Georges Lansac - Les Damnés de la Terre - © Yvonnnick Jambon
Georges Lansac - Les Damnés de la Terre - © Yvonnnick Jambon

Extrait issu des 2 pages de l’article (tome II).

J’ai découvert la discipline en 1983, attiré par le concept unique et économique du challenge Lada créé par le pilote Jean-Claude Briavoine et Catherine Plessis, responsable Lada Poch. Cette discipline a changé ma vie au gré des rencontres. Le tout premier, Raymond Casinelli, vainqueur du challenge Lada 1984, qui sollicite son sponsor SIFA (revendeur de pièces détachées), afin de me soutenir. Le directeur accepte et devient rapidement un ami au point de m’inciter en 1988 à créer une société parallèle, SIFA 4x4. J’abandonne de ce fait mon emploi sécure à la Poste pour l’inconnu. Je surfe sur l’intérêt porté sur le 4x4 pour tenter des projets. Un circuit terre voit le jour au Nord de Paris avec zones de franchissement dont se serviront longtemps les revues Auto verte, 4x4 magazine, etc.. pour des essais. En parallèle de mes compétitions TT, j’organise un dimanche par mois le trophée des Challengers, mini compétition bonne enfant dans lequel le concurrent doit réaliser un parcours chronométré semé d’embuches (cônes, rubalise) qui une fois touchées le pénalisent. Un engagement tous frais payés pour une endurance TT récompense le vainqueur. Le concept convivial dépasse mes objectifs et existera cinq ans. Je dois avouer qu’une bonne trentaine de personnes ayant pris part à ce trophée se sont décidées par la suite à participer à des rallyes tout terrain. 

Après huit ans sur Lada, je me tourne vers le véhicule vedette distribué par Renault, la jeep cherokee. L’auto me conquit, elle est extraordinaire d’efficacité. Je m’étonne que si peu de concurrents roulent avec (exceptés les sudistes Bernad et Ryckeboer). Avide de projets sportifs, j’ambitionne de voir plus grand. Je m’appuie sur ma société SIFA 4x4 pour m’entourer progressivement de plusieurs noms. D’un cherokee en 1991 avec lequel je remporte le titre de champion en groupe 4 (préparation autorisée), nous passons progressivement à sept à partir de 1994 avec des pilotes qui ont tous gagné au minimum une fois leur groupe en rallye (Guerreiro, Polehajlo, Maggi, Daniellot, Proux, Michel -pur produit vainqueur du trophée des challengers). 

Chrysler France les fidélise en leur offrant l’hôtel et les repas. Notre équipe impressionne mais la concurrence en rallyes est rude avec les Mitsubishi et Range Rover. Jamais le niveau de compétition entre plusieurs pilotes ne sera égalé dans la catégorie 4x4 durant ces années-là.  

Le Tout Terrain, l’art d’apprendre à courir.

François Chatriot - Archive Echappement
François Chatriot - Archive Echappement

Préface de François Chatriot (Tome 1)

1973/1978, cinq ans de formation et de bonheur pour apprendre la course automobile. Voilà comment je revois dans ma mémoire ces années de ma jeunesse et de l’éclosion des rallyes tout terrains. J’y repense souvent avec nostalgie. Mais revenons en arrière, juste au sortir de mon enfance vécue à Compiègne dans l’Oise. 

En ce début des seventies, Crépy en Valois était la ville de départ du Rallye Infernal, «le» rallye sur terre de l’époque. 25 kilomètres nous séparaient de Crépy : d’abord la magnifique forêt de Compiègne dont nous parcourions les chemins sablonneux de long en large, puis la plaine traversée par la vallée de l’Automne. C’est autour de cette vallée qu’étaient tracées les mythiques spéciales du Rallye Infernal : le «fond d’enfer»  «Lucifer»…. Etc... Le rallye portait bien son nom. Dans l’Oise, après la saison des betteraves qui étale sa pommade ultra-glissante sur les routes arrive janvier et son rallye infernal. Et c’est la boue, la pluie, le givre, les chemins défoncés…l’enfer du conducteur ! C’est là que mon oncle Pierre-Louis, que j’ai tant admiré et imité, m’a emmené faire le rallye d’à côté. L’Infernal 1973 je crois, tout juste majeur et copilote de mon Tonton Poiret donc, dans son buggy LM qu’il avait lui-même fabriqué. 
 

Car, à l’époque, on trouvait de tout, en TT, et la place de la République à Crépy ressemblait plutôt à une casse ! Un bric-à brac insensé de vieilles guimbardes ré-affutées côtoyait belles Jeep et premiers buggies. Nous, celle qui nous plaisait le plus, celle qui nous faisait franchement rigoler, c’était une vieille 404 complètement amputée de sa malle arrière. Son propriétaire pilote, maçon de son état, n’avait pas hésité à monter au ciment un mur en parpaing directement sur le pont arrière pour s’offrir, pas cher, une bien meilleure motricité dans «l’enfer» ! Qu’importe le flacon…
 

Il ne me fallut que cette piqure infernale pour m’accrocher à la discipline TT. Alors, comme beaucoup, j’ai commencé à bidouiller. Je suis devenu pilote amateur/constructeur/ etc…Dauphine, Bugster, buggy Strakit, j’ai suivi la voie de mon Tonton qui se définissait lui-même alors comme le Chapman des collines ! Voilà le secret du TT de cette époque : tous amoureux du beau pilotage, de la glisse et du contre-braquage, mais aussi, tous constructeurs sans patente, bricoleurs émérites, persuadés de la justesse de nos choix techniques. On ne se prenait pas au sérieux, mais on se battait déjà entre plusieurs catégories : d’un côté les buggies des rouleurs, Briavoine, Forin, Maurin, Susset, Pagani, Bellanger, les déjà classiques de Refuveille, Sunhill, Zaniroli, et puis mes potos, Carlotti, Morel, Legrand, Lefort (des noms qui ne s’inventent pas) tous unis contre les 4x4 des Kurer, Fougerouse, Debussy et consort. Et puis y avaient aussi les montagnards emmenés par Pachiaudi. Mais, quoi qu’il en soit, on s’appréciait tous, on s’entre-aidait. Quelle magnifique ambiance !
 

Les Damnés de la Terre

Le Meilleur du Rallye Tout Terrain

Une question souvent entendue : « Comment vous est venue l’idée d’un tel livre ? »
Je répondrai tout simplement : « En pensant à mes grands-parents qui sont partis sans traces écrites sur la multitude de changements vécus au cours de leur vie. »

À l’heure d’internet où chaque nouvelle se consomme goulûment en un instant pour être oubliée le lendemain, je n’ai pas voulu perdre tout un pan de l’histoire des rallyes tout terrain en laissant le temps prendre un à un la vie de ceux qui l’ont écrite. J’apprécie la citation de Robert de Lamennais « Le passé est une lampe placée à l’entrée de l’avenir... »

Si vous êtes amateur de Rallye Tout Terrain, vous ne pouvez pas passer à côté de ces ouvrages !

Tome 1 : Stock épuisé
Tome 2 : 33€
 

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Les Damnés de la Terre Volume II

Les Damnés de la Terre - Vol. 2

Description

Si vous avez aimé le tome 1, sachez que le tome 2 a été réalisé avec la même passion. 

Les Damnés de la Terre, volume II,  conserve la même ligne : 100 % des pages traitent du championnat de France des Rallyes Tout Terrain. Il offre ainsi un nouveau voyage passionnant à tous les amateurs d’aventures humaines et de sensations fortes. 615 photos pour l’essentielles inédites, 336 pages dont chacune dévoilera une facette de cinquante années de compétition. Les nombreuses anecdotes jusque là confidentielles dévoilent l’esprit des rallyes tout terrain. ... Un second livre pour ne pas oublier ces pilotes quelque soit leurs palmarès !!!! 

Merci 

 

FORMAT A4 / 210x297 mm

Couverture cartonnée brillante de 2,5mm d'épaisseur
336 pages, 615 photos, papier demi mat blanc 130g
Dos carré cousu et collé
Vendu sous film unitaire
Poids : 1700g

ISBN : 9782490027118

33,00 €