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les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jean Duhaldeborde
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © archive Echappement
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
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les damnés de la terre. © Robert Ollivier
les damnés de la terre. © Télécimes

Les paroles s’envolent, les écrits demeurent.

Les Damnés de la Terre vous propose de nous souvenir, ou de découvrir le monde des rallyes tout terrain à ses débuts jusqu’à 2020 : une remontée dans le temps forte en émotions, à l'odeur de terre brulée sur les pots d'échappement et d'huile de moteur... Laissez-vous guider dans une discipline française trop méconnue qui ne vous laisserai pas indifférent. 

N’hésitez pas à visionner cette vidéo de présentation du premier tome. Cela vous donnera une idée du produit et du contenu; pour plus de renseignements, appelez moi au 0750971684 je me ferai un plaisir d’échanger.  

Ils donnent leurs avis : 

 Michel Morelli, auteur de plusieurs livres traitant des rallyes mondiaux et français 

 Pierre Pagani, ancien directeur en chef d’Echappement, grâce à un article paru sur Auto Hebdo en 2017

Avis Michel Morelli -journaliste spécialisé rallyes mondiaux

avis Pierre Pagani-Auto Hebdo

 

Max Forin

Max Forin - Les Damnés de la Terre
Max Forin - Les Damnés de la Terre

Oh putain, ma Simca 1000 !

Extrait issu des 8 pages consacrées au pilote (tome II)

 

A quand remonte votre lien au sport auto ? 

Mon permis en poche, je me suis acheté une Dauphine. J’aimais me balader avec mon voisin et lorsque nous roulions sur des chemins de terre : « Max, il faut que tu fasses du sport auto. Ils font comme ça à la télé !». Sans jamais avoir ouvert la moindre revue dédiée à ce sport, son idée a fait tilt. C’est en 1970 que j’entre véritablement dans le monde de l’automobile pour ne plus jamais le quitter. L’autocross me semble la bonne opportunité pour débuter. J’emprunte une Simca 1000 à un copain qui ne s’en servait plus. « Vas y. Fais ce que t’en veux ! ». Strictement de série, j’ai pris une valise à ma première course. Elle sera découpée pour l’épreuve suivante. Elle ne pesait plus que 400 kg. Fier de mon œuvre, je l’ai présenté à mon pote : « Oh putain, ma Simca 1000 ! » ; « Ben, tu m’as dit d’en faire ce que je veux». Elle a gagné des courses. Un jour, j’ai pris le départ avec des pneus de tracteur déclenchant les rires de mes adversaires. Qu’est-ce que je leur ai mis ! On jonglait avec les moyens du bord. Lorsqu’elle a ferraillé, je me suis essayé au rallye goudron avec une vielle BMW groupe 2 échangée contre un bateau (une histoire rocambolesque). Sans note, avec mon ami voisin, nous nous sommes inscrits à un régional de bonne notoriété « Le Georges Granger ». Nos licences prises à la journée. Sur place, je découvre un autre monde à entendre parler les mecs : tel rapport dans tel virage, tel type de pneu, telle spéciale reconnue cinq fois. C’était tellement sérieux que l’inquiétude nous gagnait. En course et sans note, nous faisions tout de même quelques bons temps. A une spéciale de la fin qui devait se courir de nuit : modification importante du parcours, des notes sont affichées sur un tableau noir. Pendant que mon coéquipier s’exécute comme nos adversaires à les recopier, je pars acheter une lampe de poche. On fait le meilleur temps avec quelques secondes d’avance. Là, j’ai commencé à croire en mes qualités de pilote. Déçu par la mentalité du goudron, je suis retourné en autocross avec l’intention de rouler sur une monoplace. 

Je découvre dans Echappement une annonce d’un constructeur Buffalo. Je tente un pari. « Allo, il paraît que vous construisez des monoplaces, ça m’intéresse. Seulement je n’ai pas de sous, vous pourriez m’en donner une ? » « Comment ? Vous plaisantez ?? » J’argumente. J’insiste jusqu’à obtenir un rendez-vous. Me voilà parti pour trois heures de route vers Strasbourg… « C’est vous? Je pensais que vous n’auriez pas osé venir. Vous ne manquez pas d’air ! » «Je ne manque pas d’air, je manque seulement d’argent ». On a mangé ensemble à midi, on parlait le même langage. 15 jours plus tard, j’ai récupéré chez lui mon châssis. Avec l’argent économisé, j’achète un 1000 Gordini double arbre. Sans pièces de rechange, j’ai contacté directement Amédée Gordini qui venait de déménager ses ateliers dans un entrepôt de chez Renault, lequel m’a filé un tas de pièces neuves. « Vas y petit sers toi ». Fallait oser demander à ce ponte sacré. Son moteur était fabuleux, ça allait aussi vite qu’un 1300 et ça valait 120 chevaux à 11 000 tours. Parfaitement équipé, j’ai remporté un tas de courses. Trop ? Ajoutés aux accrochages inéluctables sur ces courses en peloton… en butte permanente avec les adversaires, il me fallait trouver autre chose. 

L’autre chose sera le tout terrain qui devient à la mode depuis le début des années 70. 

Discipline que l’on m’avait vantée, agréable par sa simplicité et caractérisée par l’absence de reconnaissance. Je me lance avec une vielle coccinelle sur laquelle je greffe un moteur de Chevrolet Corvair. Evidemment aucune performance pour ce mariage impossible entre ces deux choses-là. Comme Pagani gagne le rallye sur un strakit. Allo Strakit … « Je voudrai une auto. Je vais vous gagner des courses. Comment on peut faire ?» Cette fois ci, le coup de Buffalo ne marche pas, mais j’acquiers un châssis neuf à un très bon prix. 

Pourquoi dites-vous LA Strakit et non pas Strakit comme tout le monde ? 

Parce que pour moi, c’était LA Famille. Avec Chatriot, Susset, Pagani, Carlotti, les patrons Lefort et Le Gourrierec, nous formions une fine équipe, hyper soudée. Des bourres terribles sur la piste et de sacrées parties de rigolade en dehors. 

Il paraitrait que ce n’était pas triste…

On en a fait des vertes et des pas mures ! Au palmarès du bon vivant, François Chatriot tenait la corde. Il ne donnait pas sa part au chien ! Le samedi soir, pas grand-chose nous arrêtait. Je me souviens d’un rallye sur Nancy, un des plus beaux de la saison du reste, où nous avions réservé un restaurant. Dans la salle, il y avait toute une équipe de belges qui était venue courir. Ça a commencé par un quignon de pain qui faisait des allers retours. Et puis avec un peu d’ivresse et beaucoup d’euphorie, c’est devenu la guerre. Les tables à l’envers, l’un d’entre nous a cassé une chaise en plastique pour se fabriquer des projectiles. La vue du patron au téléphone nous a rapidement poussé à déguerpir avant que ça ne finisse mal. Evidemment, on était en train de destroyer sa salle ! Battant en retraite, les Belges retrouvés seuls ont crié victoire… jusqu’à l’arrivée des gendarmes qui les ont rapidement fait déchantés ! Le lendemain, on n’était pas fier en lisant les faits dans le journal. 
Une autre fois, dans notre hôtel, .....

Rallye des Chemins Creux 1990

les damnés de la terre
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Le tome 2 met à l’honneur plusieurs rallyes aujourd’hui disparus du championnat de France à travers de superbes photos. Voici les Chemins Creux 1990 immortalisés par l’excellent journaliste/photographe Yvonnick Jambon.

PS : certaines photos occupent des doubles pages

Rallye des Aravis 1985

Charles Préciso, copilote de JL Gluais décrit l’instant où tout aurait pu basculer : « Mon pilote faisait tout pour arracher un bon temps. Nous nous situions régulièrement dans le top 10 de l’épreuve, lorsque arrivés sur ce terrain très sec, l’auto a buté contre une motte de terre. D’où ce deux roues. En me jetant immédiatement contre Jean Louis qui a eu le bon réflexe de bien orienté les roues avant, nous avons évité le tonneau par miracle. »  © Yvonnick Jambon
Charles Préciso, copilote de JL Gluais décrit l’instant où tout aurait pu basculer : « Mon pilote faisait tout pour arracher un bon temps. Nous nous situions régulièrement dans le top 10 de l’épreuve, lorsque arrivés sur ce terrain très sec, l’auto a buté contre une motte de terre. D’où ce deux roues. En me jetant immédiatement contre Jean Louis qui a eu le bon réflexe de bien orienté les roues avant, nous avons évité le tonneau par miracle. »  © Yvonnick Jambon
Le rallye des Aravis se déroulait l’été, peut-être un début de réponse au sujet du coffre ouvert ? Ventiler l’air chaud...© Yvonnick Jambon
Le rallye des Aravis se déroulait l’été, peut-être un début de réponse au sujet du coffre ouvert ? Ventiler l’air chaud...© Yvonnick Jambon
Pour Bernard Fichet n°66, la roue arrière tordue l’oblige à l’abandon.© Yvonnick Jambon
Pour Bernard Fichet n°66, la roue arrière tordue l’oblige à l’abandon.© Yvonnick Jambon

Plusieurs rallyes présentés en photo agrémentent le tome 2

 

 

Toyota Team Pays Basque

Le proto Célica aux couleurs du Pays Basque. © Robert Ollivier
Le proto Célica aux couleurs du Pays Basque. © Robert Ollivier

Extrait présent dans le tome 2

 

Longtemps l’esthétique des buggies TT ne fut pas la préoccupation première des constructeurs. Profitant de l’application d’une nouvelle réglementation en 1992 éliminant de facto plusieurs anciennes autos, quelques pilotes se relanceront petit à petit avec des autos neuves avec le souhait d’améliorer leurs looks. Ainsi le proto Celica fit figure de top model dans le microcosme du tout-terrain.

Rares sont les pilotes qui débutent en compétition en construisant leur auto. En général, c’est un besoin ressenti après quelques années d’expérience, au cours desquelles l’on apprend à modifier, améliorer, mettre au point ou tester des solutions qui, si elles ne donnent pas toujours entière satisfaction, procurent suffisamment de confiance pour se lancer dans la construction d’un proto « maison ». C’est la démarche qu’a suivie Jean-Claude Biscay, mécanicien de formation, dont les débuts en course remontent à 1987. D’abord sur un buggy strakit qui cédera la place l’année suivante à un phil’s Bug. 1994 marque la mise en chantier d’un buggy.

Le cahier des charges semble simple, du moins sur le papier : châssis tubulaire classique, moteur PRV 3 litres de série monté en position centrale arrière, trains avant et arrière triangulés. Pour le reste, Jean-Claude puise au maximum des éléments existant dans la série afin de réduire les coûts. Ainsi les freins proviennent d’une Renault 25, les ponts avant et arrière d’une Peugeot 505, le transfert d’un Citroën C35, et les combinés ressort amortisseur, un seul par roue au départ, sont des Aragosta.  

Reste à habiller le tout. ......

Castan Family

La 404 pick up de Manu Castan. © archive perso
La 404 pick up de Manu Castan. © archive perso
La belle Gembo Audi TT
La belle Gembo Audi TT

Extrait issu des 5 pages consacrée à la famille (tome 2)

Parmi la liste des vainqueurs du championnat de France des rallyes tout terrain figure non seulement le nom de Castan mais avec deux prénoms qui l’accompagnent. Rencontre avec une famille triplement étoilée au guide tout terrain. Au nom de José, le père (deux titres 2007-2008) d’Emmanuel, le fils (1 titre 2014) et de Milan, le petit fils qui grandira, c’est certain avec l’objectif d’une quatrième étoile familiale.

Les trois générations cultivent ensemble l’amour de la mécanique. Si José s’est découvert tard l’envie de pratiquer le sport automobile, Manu tombera dans la marmite dès l’âge de courir « C’est pas de ma faute, à 4 ans, mon père m’amenait partout ». Quant à Milan, c’est encore plus précoce : « Il a certainement réussi ses premiers pas parce qu’il avait décidé d’aller toucher une clé. Ne pas nous accompagner sur une épreuve est la pire des punitions ».

Tout aurait été si différent si José n’était pas tombé sous le charme dès la première rencontre avec la discipline « C’est en allant assister mon cousin qui faisait copilote sur un Lada lors du rallye du Mantois 1987. Je n’étais pas arrivé au bout de la deuxième spéciale que cela me plaisait déjà. »

De fil en aiguille, il a investi dans une Ford Escort RS2000. « On est parti en berline, ce qui se faisait beaucoup à l’époque. Trop fragile, je passais mon temps à souder, j’ai enchainé avec une Toyota. Une super auto que j’ai malheureusement détruit au Plaines et Vallées suite à douze tonneaux. On m’a pris pour Elephant Man au lendemain de l’accident. »

A peine refroidi, José retrouve rapidement l’envie de remettre la combinaison sur une nouvelle auto. Un rivet d’occasion intègre son garage « J’ai conservé le moteur 2L de la Toyota. C’était plaisant sans me satisfaire pleinement. »

........

Le Plaines et Vallées 2008 marque le passage de témoin avec la nouvelle génération. Alors que José fête un second titre, le talent de Manu éclot à la lumière six ans après ses débuts aux 24h00 de Paris.

 

Manu : J’ai commencé à 19 ans grâce à une super histoire.

José : Avec une super équipe ! Rien que d’en parler, ça me donne la chair de poule. C’est non seulement le départ de Manu, mais aussi la renaissance de la 404 dont un ancien gars de l’assistance de Vincent ne savait plus quoi en faire. « Ça me ferait plaisir que quelqu’un la reprenne pour la finir », « Ecoutes …Manu, il a 17 ans, il a bien trois sous sur son compte. Combien tu lui vends ? » « J’sais pas combien il a à me donner ? » « Attends une seconde…Manu, t’as combien sur ton compte ? », « 4000 francs » il ne comprenait pas l’objet de la question. Il m’a serré la main et mon gamin est parti avec une auto démontée mais complète.

A partir de là, Pascal Musset, Vincent Foucart, Philippe Cosson se sont proposés : « On va la faire rouler cette voiture ». Enfermés ensemble une semaine dans mon garage, la 404 roulait à nouveau. Deux mois après, les mêmes personnes échangeaient son volant aux 24h00.  

 

Manu : J'ai tenu à conserver ses couleurs d’origines. Du coup, pour mon premier rallye, tout le monde était fou de la revoir intacte. Certaines personnes imaginaient que j'étais le fils de Vincent. Emilie Poincelet me copilotait. A l’âge de 13 ans, nous nous étions promis que l’un ne commencerait pas sans l’autre.

Les Damnés de la Terre

Le Meilleur du Rallye Tout Terrain

Une question souvent entendue : « Comment vous est venue l’idée d’un tel livre ? »
Je répondrai tout simplement : « En pensant à mes grands-parents qui sont partis sans traces écrites sur la multitude de changements vécus au cours de leur vie. »

À l’heure d’internet où chaque nouvelle se consomme goulûment en un instant pour être oubliée le lendemain, je n’ai pas voulu perdre tout un pan de l’histoire des rallyes tout terrain en laissant le temps prendre un à un la vie de ceux qui l’ont écrite. J’apprécie la citation de Robert de Lamennais « Le passé est une lampe placée à l’entrée de l’avenir... »

Si vous êtes amateur de Rallye Tout Terrain, vous ne pouvez pas passer à côté de ces ouvrages !

Tome 1 : Stock épuisé
Tome 2 : 33€
 

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Les Damnés de la Terre Volume II

Les Damnés de la Terre - Vol. 2

Description

Si vous avez aimé le tome 1, sachez que le tome 2 a été réalisé avec la même passion. 

Les Damnés de la Terre, volume II,  conserve la même ligne : 100 % des pages traitent du championnat de France des Rallyes Tout Terrain. Il offre ainsi un nouveau voyage passionnant à tous les amateurs d’aventures humaines et de sensations fortes. 615 photos pour l’essentielles inédites, 336 pages dont chacune dévoilera une facette de cinquante années de compétition. Les nombreuses anecdotes jusque là confidentielles dévoilent l’esprit des rallyes tout terrain. ... Un second livre pour ne pas oublier ces pilotes quelque soit leurs palmarès !!!! 

Merci 

 

FORMAT A4 / 210x297 mm

Couverture cartonnée brillante de 2,5mm d'épaisseur
336 pages, 615 photos, papier demi mat blanc 130g
Dos carré cousu et collé
Vendu sous film unitaire
Poids : 1700g

ISBN : 9782490027118

33,00 €