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les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jean Duhaldeborde
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © archive Echappement
les damnés de la terre. © Télécimes
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © archive perso
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les damnés de la terre. © Robert Ollivier
les damnés de la terre. © Télécimes

Les paroles s’envolent, les écrits demeurent.

Les Damnés de la Terre vous propose de nous souvenir, ou de découvrir le monde des rallyes tout terrain à ses débuts jusqu’à 2020 : une remontée dans le temps forte en émotions, à l'odeur de terre brulée sur les pots d'échappement et d'huile de moteur... Laissez-vous guider dans une discipline française trop méconnue qui ne vous laisserai pas indifférent. 

N’hésitez pas à visionner cette vidéo de présentation du premier tome. Cela vous donnera une idée du produit et du contenu; pour plus de renseignements, appelez moi au 0750971684 je me ferai un plaisir d’échanger.  

Ils donnent leurs avis : 

 Michel Morelli, auteur de plusieurs livres traitant des rallyes mondiaux et français 

 Pierre Pagani, ancien directeur en chef d’Echappement, grâce à un article paru sur Auto Hebdo en 2017

Avis Michel Morelli -journaliste spécialisé rallyes mondiaux

avis Pierre Pagani-Auto Hebdo

 

Match à quatre : Challenge 2 roues motrices, saison 2012

Jérôme Hélin dit « la Guêpe"
Jérôme Hélin dit « la Guêpe"
François Cazalet. ©Fane
François Cazalet. ©Fane

Extrait issu des 4 pages concernant cet article

Equipage Damien Pocheluberry/Frédéric Lange, Fouquet 2000 Honda. Champion de France avec 147 points (7classés/9 départs de rallye) 

 

« Venant de perdre la tête du championnat un mois avant suite à une casse moteur, un coup dur pour l'équipe, le moral et le budget ; je dois impérativement gagner la dernière épreuve en Normandie ! Dans le rôle d’arbitre sans aucune prétention pour le titre, François Cazalet s’est élancé en véritable électron libre le couteau entre les dents. Obligé de m’employer à fond, nous avons joué à toi, à moi, suivis comme nos ombres par Nicolas et Jérôme. Au départ de la dernière spéciale, mon avance s'est réduite à 0,6 seconde. J'ai tout donné (4ème temps absolu) parce que j’étais persuadé que François n'allait rien lâcher. Plusieurs flashs reviennent 10 ans après : Attendre l’arrivée du fouquet noir dans un silence pesant au point stop… Une fois arrivé, je revois Louis Dronde me demander : "Tu as fait 7’16 ?" "Oui" ce à quoi il me répond : "Ils ont explosé un 7’14 !"… Black-out total ! Le trou noir ! .......

 

Equipage Nicolas Larroquet /Stéphane Cassagne, Rivet 2000 Renault ; 2ème avec 145 points (6/9 rallyes) 

Fort de quatre titres en deux roues motrices, Nicolas alias « La Roquette » représentait la cible parfaite pour ses challengers. « Pour la première fois, je devais contenir trois lièvres aux dents longues qui voulaient ma peau. (rires…). De mon côté, j’ai vu la vie trop belle au Gatinais en abandonnant pour un maitre-cylindre bloqué par la boue, la tête certainement tournée vers le soleil des vacances la semaine suivante à l’Ile Maurice. Je n’ai pas senti le danger grâce aux points d’avance pris en début de saison. Si au Gers, j’arrive à sauver ma première place in extremis face à Cazalet, j’échoue sur les terres de mon copilote orthézien le mois suivant face à Poche qui sortira le grand jeu le dimanche (1,7s de perdue en moyenne au km sur la journée face à Manu Castan vainqueur du rallye). Phénoménal pour un 2RM !

 

....Suite avec Jérôme Hélin puis François Cazalet

Rallye des Chemins Creux 1990

les damnés de la terre
les damnés de la terre
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Le tome 2 met à l’honneur plusieurs rallyes aujourd’hui disparus du championnat de France à travers de superbes photos. Voici les Chemins Creux 1990 immortalisés par l’excellent journaliste/photographe Yvonnick Jambon.

PS : certaines photos occupent des doubles pages

Toyota Team Pays Basque

Le proto Célica aux couleurs du Pays Basque. © Robert Ollivier
Le proto Célica aux couleurs du Pays Basque. © Robert Ollivier

Extrait présent dans le tome 2

 

Longtemps l’esthétique des buggies TT ne fut pas la préoccupation première des constructeurs. Profitant de l’application d’une nouvelle réglementation en 1992 éliminant de facto plusieurs anciennes autos, quelques pilotes se relanceront petit à petit avec des autos neuves avec le souhait d’améliorer leurs looks. Ainsi le proto Celica fit figure de top model dans le microcosme du tout-terrain.

Rares sont les pilotes qui débutent en compétition en construisant leur auto. En général, c’est un besoin ressenti après quelques années d’expérience, au cours desquelles l’on apprend à modifier, améliorer, mettre au point ou tester des solutions qui, si elles ne donnent pas toujours entière satisfaction, procurent suffisamment de confiance pour se lancer dans la construction d’un proto « maison ». C’est la démarche qu’a suivie Jean-Claude Biscay, mécanicien de formation, dont les débuts en course remontent à 1987. D’abord sur un buggy strakit qui cédera la place l’année suivante à un phil’s Bug. 1994 marque la mise en chantier d’un buggy.

Le cahier des charges semble simple, du moins sur le papier : châssis tubulaire classique, moteur PRV 3 litres de série monté en position centrale arrière, trains avant et arrière triangulés. Pour le reste, Jean-Claude puise au maximum des éléments existant dans la série afin de réduire les coûts. Ainsi les freins proviennent d’une Renault 25, les ponts avant et arrière d’une Peugeot 505, le transfert d’un Citroën C35, et les combinés ressort amortisseur, un seul par roue au départ, sont des Aragosta.  

Reste à habiller le tout. ......

Max Forin

Max Forin - Les Damnés de la Terre
Max Forin - Les Damnés de la Terre

Oh putain, ma Simca 1000 !

Extrait issu des 8 pages consacrées au pilote (tome II)

 

A quand remonte votre lien au sport auto ? 

Mon permis en poche, je me suis acheté une Dauphine. J’aimais me balader avec mon voisin et lorsque nous roulions sur des chemins de terre : « Max, il faut que tu fasses du sport auto. Ils font comme ça à la télé !». Sans jamais avoir ouvert la moindre revue dédiée à ce sport, son idée a fait tilt. C’est en 1970 que j’entre véritablement dans le monde de l’automobile pour ne plus jamais le quitter. L’autocross me semble la bonne opportunité pour débuter. J’emprunte une Simca 1000 à un copain qui ne s’en servait plus. « Vas y. Fais ce que t’en veux ! ». Strictement de série, j’ai pris une valise à ma première course. Elle sera découpée pour l’épreuve suivante. Elle ne pesait plus que 400 kg. Fier de mon œuvre, je l’ai présenté à mon pote : « Oh putain, ma Simca 1000 ! » ; « Ben, tu m’as dit d’en faire ce que je veux». Elle a gagné des courses. Un jour, j’ai pris le départ avec des pneus de tracteur déclenchant les rires de mes adversaires. Qu’est-ce que je leur ai mis ! On jonglait avec les moyens du bord. Lorsqu’elle a ferraillé, je me suis essayé au rallye goudron avec une vielle BMW groupe 2 échangée contre un bateau (une histoire rocambolesque). Sans note, avec mon ami voisin, nous nous sommes inscrits à un régional de bonne notoriété « Le Georges Granger ». Nos licences prises à la journée. Sur place, je découvre un autre monde à entendre parler les mecs : tel rapport dans tel virage, tel type de pneu, telle spéciale reconnue cinq fois. C’était tellement sérieux que l’inquiétude nous gagnait. En course et sans note, nous faisions tout de même quelques bons temps. A une spéciale de la fin qui devait se courir de nuit : modification importante du parcours, des notes sont affichées sur un tableau noir. Pendant que mon coéquipier s’exécute comme nos adversaires à les recopier, je pars acheter une lampe de poche. On fait le meilleur temps avec quelques secondes d’avance. Là, j’ai commencé à croire en mes qualités de pilote. Déçu par la mentalité du goudron, je suis retourné en autocross avec l’intention de rouler sur une monoplace. 

Je découvre dans Echappement une annonce d’un constructeur Buffalo. Je tente un pari. « Allo, il paraît que vous construisez des monoplaces, ça m’intéresse. Seulement je n’ai pas de sous, vous pourriez m’en donner une ? » « Comment ? Vous plaisantez ?? » J’argumente. J’insiste jusqu’à obtenir un rendez-vous. Me voilà parti pour trois heures de route vers Strasbourg… « C’est vous? Je pensais que vous n’auriez pas osé venir. Vous ne manquez pas d’air ! » «Je ne manque pas d’air, je manque seulement d’argent ». On a mangé ensemble à midi, on parlait le même langage. 15 jours plus tard, j’ai récupéré chez lui mon châssis. Avec l’argent économisé, j’achète un 1000 Gordini double arbre. Sans pièces de rechange, j’ai contacté directement Amédée Gordini qui venait de déménager ses ateliers dans un entrepôt de chez Renault, lequel m’a filé un tas de pièces neuves. « Vas y petit sers toi ». Fallait oser demander à ce ponte sacré. Son moteur était fabuleux, ça allait aussi vite qu’un 1300 et ça valait 120 chevaux à 11 000 tours. Parfaitement équipé, j’ai remporté un tas de courses. Trop ? Ajoutés aux accrochages inéluctables sur ces courses en peloton… en butte permanente avec les adversaires, il me fallait trouver autre chose. 

L’autre chose sera le tout terrain qui devient à la mode depuis le début des années 70. 

Discipline que l’on m’avait vantée, agréable par sa simplicité et caractérisée par l’absence de reconnaissance. Je me lance avec une vielle coccinelle sur laquelle je greffe un moteur de Chevrolet Corvair. Evidemment aucune performance pour ce mariage impossible entre ces deux choses-là. Comme Pagani gagne le rallye sur un strakit. Allo Strakit … « Je voudrai une auto. Je vais vous gagner des courses. Comment on peut faire ?» Cette fois ci, le coup de Buffalo ne marche pas, mais j’acquiers un châssis neuf à un très bon prix. 

Pourquoi dites-vous LA Strakit et non pas Strakit comme tout le monde ? 

Parce que pour moi, c’était LA Famille. Avec Chatriot, Susset, Pagani, Carlotti, les patrons Lefort et Le Gourrierec, nous formions une fine équipe, hyper soudée. Des bourres terribles sur la piste et de sacrées parties de rigolade en dehors. 

Il paraitrait que ce n’était pas triste…

On en a fait des vertes et des pas mures ! Au palmarès du bon vivant, François Chatriot tenait la corde. Il ne donnait pas sa part au chien ! Le samedi soir, pas grand-chose nous arrêtait. Je me souviens d’un rallye sur Nancy, un des plus beaux de la saison du reste, où nous avions réservé un restaurant. Dans la salle, il y avait toute une équipe de belges qui était venue courir. Ça a commencé par un quignon de pain qui faisait des allers retours. Et puis avec un peu d’ivresse et beaucoup d’euphorie, c’est devenu la guerre. Les tables à l’envers, l’un d’entre nous a cassé une chaise en plastique pour se fabriquer des projectiles. La vue du patron au téléphone nous a rapidement poussé à déguerpir avant que ça ne finisse mal. Evidemment, on était en train de destroyer sa salle ! Battant en retraite, les Belges retrouvés seuls ont crié victoire… jusqu’à l’arrivée des gendarmes qui les ont rapidement fait déchantés ! Le lendemain, on n’était pas fier en lisant les faits dans le journal. 
Une autre fois, dans notre hôtel, .....

Fabrice Rivet

Fabrice Rivet - Les Damnés de la Terre - © Christophe Darracq
Fabrice Rivet - Les Damnés de la Terre - © Christophe Darracq

Extrait issu des 4 pages consacrées au pilote (tome II)

Septembre 2020, c’est la rentrée suite à six mois d’interruption inédite de rallyes (Pandémie virale du Covid). Le soleil enflamme la caravane du championnat en offrant ses rayons les plus ardents. A l’ombre de son camion d’assistance, je rencontre Fabrice Rivet. Ça tombe bien, il est homme à apprécier les endroits plutôt en retrait. 

30 ans de présence sur le championnat en tant que pilote/constructeur, si vous deviez résumer cette période en quelques mots ? 

30 ans de bons moments à exprimer et exploiter mon « savoir-faire ». 30 ans à construire des autos avec une grosse liberté de conception (vice champion de France sur un proto « maison » en 1988, bien entendu marquées par plusieurs étapes d’évolutions. Est-ce un bien ou un mal ? Faut-il regretter la période d’avant ? En tant que constructeur, je ne le pense pas malgré la répercussion sur des investissements financiers plus conséquents qui en découlent. 
 

Vous avez connu la discipline avec ses hauts (fin des années 80) et ses bas (milieu des années 90). Avez-vous envisagé un jour de vous en éloigner par lassitude, par inquiétude ou pour d’autres raisons ?  

Les années 90 ont débouché sur une période de règlementation technique plus restreinte dans les organes de sécurité qui ont bloqué nombre de concurrents. Nous, constructeurs, avons dû faire le dos rond. J’ai patienté car la liberté professionnelle que j’exerce depuis 1988 ne s’achète pas. Après, d’autres disciplines parallèles m’attirent comme le VH en rallye asphalte.

Parlez-moi du proto 206 !

C’est la voiture la plus belle, la plus aboutie de ma carrière. Celle qui m’a le plus résisté tellement j’ai bataillé. Je suis parti de l’Opel du Trophée Andros conduite par Dayraut et Muller découverte. Bien rentré dans ce concept unique en tout terrain, je me suis aperçu que je ne pouvais plus faire marche arrière afin de revenir au traditionnel. Projet très long (quatre années), très dur, autant physiquement que psychologiquement. La 206 était efficace à son époque. Technologiquement un régal mais complexe à mettre au point. Le souci principal fut le lieu d’implantation des éléments mécaniques avec le choix de l’imposant BMW 3 litres. L’évacuation des calories a torturé mes méninges. Complexe à la maintenance et en course (accessibilité quasi nulle).
Elle était extraordinaire à piloter. Si je pouvais refaire cette auto avec les trains roulant plus évolués qu’on sait faire aujourd’hui, le produit fini serait quelque chose de fabuleux. 


 

Les Damnés de la Terre

Le Meilleur du Rallye Tout Terrain

Une question souvent entendue : « Comment vous est venue l’idée d’un tel livre ? »
Je répondrai tout simplement : « En pensant à mes grands-parents qui sont partis sans traces écrites sur la multitude de changements vécus au cours de leur vie. »

À l’heure d’internet où chaque nouvelle se consomme goulûment en un instant pour être oubliée le lendemain, je n’ai pas voulu perdre tout un pan de l’histoire des rallyes tout terrain en laissant le temps prendre un à un la vie de ceux qui l’ont écrite. J’apprécie la citation de Robert de Lamennais « Le passé est une lampe placée à l’entrée de l’avenir... »

Si vous êtes amateur de Rallye Tout Terrain, vous ne pouvez pas passer à côté de ces ouvrages !

Tome 1 : Stock épuisé
Tome 2 : 36€
 

Frais d'expédition inclus !
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Les Damnés de la Terre Volume II

Les Damnés de la Terre - Vol. 2

Description

Si vous avez aimé le tome 1, sachez que le tome 2 a été réalisé avec la même passion. 

Les Damnés de la Terre, volume II,  conserve la même ligne : 100 % des pages traitent du championnat de France des Rallyes Tout Terrain. Il offre ainsi un nouveau voyage passionnant à tous les amateurs d’aventures humaines et de sensations fortes. 615 photos pour l’essentielles inédites, 336 pages dont chacune dévoilera une facette de cinquante années de compétition. Les nombreuses anecdotes jusque là confidentielles dévoilent l’esprit des rallyes tout terrain. ... Un second livre pour ne pas oublier ces pilotes quelque soit leurs palmarès !!!! 

Merci 

 

FORMAT A4 / 210x297 mm

Couverture cartonnée brillante de 2,5mm d'épaisseur
336 pages, 615 photos, papier demi mat blanc 130g
Dos carré cousu et collé
Vendu sous film unitaire
Poids : 1700g

ISBN : 9782490027118

33,00 €